J'ai
l'impression que je démarre un Alzheimer !?
Une
perspective inquiétante, des dépenses colossales
La
médecine vous inquiète de plus en plus tôt avec l'Alzheimer. Si – comme cela
arrive à tout le monde – quand vous êtes surbooké ou agressé dans votre
travail, dans votre famille… vous mettez du temps à trouver où est garée votre
voiture ou à retrouver tel ou tel dossier, vous pensez ou bien l’on vous dit
«Attention, vous démarrez un Alzheimer !», il est vrai que c’est le meilleur
moyen de vous faire peur, d’autant plus que vous êtes à l’âge de la soixantaine
plus ou moins approchante ou que votre papa ou maman a fini sa vie avec cette
maladie.
On
brandit la génétique, alors qu’est en cause l’épigénétique : la pollution
environnementale, le tabagisme et vos mauvaises habitudes alimentaires.
Vous
pouvez évacuer la première par une bonne activité physique qui fait transpirer
– en pratiquant au moins deux fois par semaine – et changer les secondes.
Il y
a aussi la pollution psychique de la plupart de nos gouvernants et médias qui
nous inonde. Ils ont perdu la boussole du bon sens et angoissent toute la
société. On nous assure déjà qu’une personne sur 10 sera atteinte par cette
terrible maladie après 65 ans. On compte actuellement près d’un million de
malades en France et 225 000 nouveaux cas par an. Trois millions de personnes
ont autour d’elles un proche atteint. Les maisons de retraite vous attendent,
les conseils généraux sont obligés de provisionner l’Allocation personnalisée
d’autonomie (APA), les EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées
Dépendantes) et les Maisons spécialisées se multiplient dans toutes les régions
d’Europe.
De
quels troubles de la mémoire souffrez-vous ?
Presque
tout le monde pense que les premiers signes de la maladie d’Alzheimer sont liés
à la mémoire : j’ai perdu mes clés, je ne sais plus le prénom de mon voisin ou
de mes petits-enfants… Ces signes sont d’une extrême banalité, mais ils
traduisent d’abord une fatigue cérébrale dont il faut reconnaître la ou les
causes : trop de travail, des soucis de toutes sortes, un mauvais sommeil.
Reposez-vous donc, dormez mieux et plus longtemps. Généralement, les femmes ont
besoin pour leur sommeil d’une heure de plus que les hommes. Elles ont souvent
plus de soucis accumulés que ces derniers. Elles doivent gérer leur profession
– où on ne leur fait pas de cadeau – et en plus, elles ont encore la charge de
la plupart des tâches ménagères au sein de la famille.
Les
8 facteurs de risque de l’Alzheimer
Néanmoins,
il est malgré tout possible que vous soyez guetté par l'Alzheimer. Auquel cas,
il est important de connaître les 8 facteurs qui augmentent le risque de
maladie. Ils traduisent des comportements qui sont tous modifiables. Il n’est
jamais trop tard pour les modifier et les orienter dans le bon sens.
• Le
faible niveau d’instruction est noté dans 20 % des cas. C'est pourquoi il est
particulièrement dramatique que les enfants ne reçoivent plus à l'école les
savoirs minimums : lire, écrire et compter dès le plus jeune âge. N’oublions
pas que 20 % des enfants qui sortent de l’école primaire aujourd’hui, en
France, sont quasiment incapables de maîtriser ces trois compétences
fondamentales. Quel gâchis quand on connaît le budget de l’Education nationale,
qui emploie plus d'un million de personnes!
• Le
tabagisme abîme le cerveau, en plus du fait qu’il augmente les risques de
cancers de nombreux organes (poumons et voies respiratoires, cerveau, voies
urinaires, pancréas, système lymphatique…). Il devrait être définitivement
supprimé de la planète entière, même si certains malins vous font croire qu’il
joue un rôle excitateur des neurones et protègerait de l’Alzheimer. Les
mensonges et les astuces de l’industrie du tabac sont constants. On taxe à
juste raison la pollution environnementale, mais on devrait réfléchir aussi à
une taxe, de la pollution personnelle, celle qui est délibérément choisie par
la personne, par exemple par un malus (réduction de remboursement de soins).
Au
tabac, il faut ajouter aujourd’hui toutes les formes de drogues, en insistant
sur le fait qu’il n’y a pas de drogue douce. Rappelons aux jeunes consommateurs
– de plus en plus jeunes – que la concentration actuelle de TetraHydroCannabinol
(THC) du Haschich est de 30 à 35 % quand elle n’était autrefois que de 5 %. Les
jeunes disent qu’ils consomment une plante verte et se pensent “écolos”, alors
qu’ils sont directement exploités par des lobbies puissants qui se cachent et
font croire au bonheur pour tous…
Le
bonus/malus existe pour la conduite automobile, il faut le proposer pour la
conduite de son capital de santé, quand il est bien compris, ce qui nécessite
préalablement une information complète de qualité.
• L’inactivité
physique est pointée dans 15 % des cas. On peut l’associer à la faible activité mentale. Récemment, les chercheurs ont démontré une évidence : activité
physique et activité mentale sont étroitement liées, puisque la première ne se
fait pas sans décision de la deuxième. Passer près de 4 heures par jour devant
la télévision (record des Français) ne peut en rien stimuler votre esprit tant
sont nulles la plupart des émissions de télévision qui abaissent nettement le
niveau intellectuel, en dehors de quelques rares émissions trop tardives.
• La
dépression, impliquée pour 12 % des cas, augmente les risques d’Alzheimer. Mais
on ne dit pas, alors que c’est plus que probable, que les médicaments de la
déprime, de l’anxiété, du sommeil… sont eux-mêmes très souvent responsables, du
fait de leur consommation chronique, de déficits de mémoire. Les laboratoires
pharmaceutiques ne sponsoriseront jamais une telle étude. Ils veulent que vous
consommiez leur drogue à vie, remboursée par la Sécurité Sociale, solidarité
nationale oblige.
• L’hypertension
artérielle est présente dans 10 % des cas d'Alzheimer, et doit être reliée aux
deux autres facteurs de risques que sont l’obésité et le diabète, présents
chacun dans 10 % des cas. Ces trois facteurs sont liés directement aux
mauvaises habitudes alimentaires, celles que les publicités nous proposent à
longueur de journée : consommer des produits d’origine animale en excès, en
particulier produits laitiers de vache avec trop de calcium, de protéines
animales et des facteurs de croissance destinés naturellement au veau et pas à
l’humain, quel que soit l’âge de celui-ci. L’orientation végétarienne est la
meilleure perspective pour notre santé. Je ne dis pas végétalienne car les ”végans” qui
ne consomment jamais de produits animaux, (œufs, poissons, viandes blanches,
laitages…), sont, s’ils persistent sans complémentation nutritionnelle, en état
d’anémie, de fatigue chronique avec des taux d’hormones du stress et de la
sexualité insuffisants…
• Reste
la génétique, responsable dans 5 % des cas d'Alzheimer, ce qui correspond à un
nombre de malades très faible. Soulignons que, pour le moment, aucun gène
particulier n’a été identifié chez les personnes sans autre anomalie génétique
connue (trisomie 21 du syndrome de Down par exemple). On estime que l’incidence
globale d’Alzheimer au sein de la population atteinte du syndrome de Down est 3
à 5 fois plus fréquente que dans la population générale.
Les
premiers signes de l’Alzheimer
Il y
a d’abord la baisse de l’énergie vitale et de la spontanéité, qui peut conduire
vers une
petite déprime. On se rend compte que l’on fait moins vite et moins
bien qu’il y a quelques
années. On peut chercher tel ou tel mot, et cela
conduit à créer et entretenir l’inquiétude.
La réduction des performances
n’apparait pas d’emblée.
Mais
attention : surtout pas d'inquiétude excessive à ce stade : la petite perte de
mémoire
est en général banale. Elle doit donc être banalisée. Méfiez-vous de
certains médecins qui,
poussés par quelque laboratoire, cherchent à tester
telle ou telle nouvelle molécule, et vous
stressent en vous avertissant que
vous êtes peut-être en cours de démarrage d’un
Alzheimer. Ils vous proposent un
traitement à l’essai et des tests psychotechniques plus ou
moins compliqués qui
peuvent facilement vous affoler. Sachez enfin que vous intéressez
vivement les
labos et les chercheurs qui cherchent d’arrache-pied la molécule qui
préviendra, évitera, guérira cette terrible maladie. Le prix Nobel et des
milliards sont au
bout!
En
revanche, il existe deux signes précoces de la maladie, qui doivent être
recherchés par
le patient lui-même :
Deux
signes précoces : la perte progressive du goût et de l’odorat
• Ces
deux signes sont la perte progressive du goût et de l'odorat.
• Malheureusement,
peu de médecins savent que la perte de l’odorat est un des premiers signes de
la maladie d’Alzheimer, comme du Parkinson, par dégénérescence de neurones
situés au niveau du bulbe olfactif. Bien des neurologues n’osent pas le dire
pour ne pas affoler leurs patients. Or, il s’agit d’expliquer afin d’en tirer
des conséquences positives pour la santé
Ce symptôme s’appelle l’anosmie. Ce
signe est rarement signalé par les malades.
Ils ne le connaissent pas, d’autant
plus que les médecins ne posent pas la question à leurs
patients plus ou moins
âgés. Pourtant, il s’agit bien d’un des premiers signes de ces
redoutables
maladies, même s’il reste inconstant. D’une manière générale, les patients
atteints de la maladie de Parkinson ont plus de difficulté à percevoir les
odeurs, alors que
ceux qui souffrent de la maladie d’Alzheimer les perçoivent
mieux mais en oublient les
caractéristiques.
Pour lutter contre cette perte du
goût et de l'odorat, il faudra rapidement Manger autrement,
Mieux et Meilleur !
[1] Voici des conseils pratiques pour entretenir votre sens du goût et
votre
odorat.
Comment stimuler le goût pour le
plaisir
Sachez que vous refaites les
papilles de votre langue tous les 10 jours. Mais cela implique
que vous les
stimuliez en utilisant correctement votre « palais des saveurs » (votre notre
lettre du début avril 2014).
Si vous avalez les aliments après
quatre mastications – comme votre chien ou votre chat –
c’est le meilleur
chemin pour perdre lentement mais sûrement votre sens du goût.
Vos
papilles linguales se renouvellent mal quand elles ne servent plus. Vous mangez
par
habitude. Vous vous forcez même, car vous n’avez pas vraiment faim et le
stress vous
pousse à consommer des excès de sucres ou de gras pour caresser
votre estomac qui
souffre de plus en plus pour digérer… Vous ne savez plus
quels goûts ont les aliments que
vous absorbez successivement.
Changer
d’alimentation et chercher les odeurs et les goûts de ce que vous consommez est
urgent. Cela vous prendra quelques mois. Une courte période, petite semaine de
jeûne,
eau et fruits frais de saison, bio, de proximité, ne peut que vous faire
du bien. Et n’oubliez
pas à la fin de chaque repas, un ballon de bon vin rouge
BIO avec le minimum de sulfites.
Il ne peut que faire du bien à vos neurones,
comme le bon chocolat (noir, à 70 % de cacao
ou plus) !
Vous
pouvez par exemple stimuler vos papilles linguales avec Omégachoco, à
raison d’un
carré matin et soir que vous mettrez entre la gencive et la joue…
Votre palais des saveurs
sera en quelques minutes envahi par le goût du
chocolat (noir Bio). En plus, les oméga-3
de la graine de lin, astucieusement
mariée au chocolat, stimuleront vos neurones de la
mémoire. [2]
Ce
conseil est aussi valable si vous êtes en chimiothérapie : vos papilles
gustatives sont
alors abrasées et vous risquez de perdre le plaisir et l'envie
de manger.
Comment
stimuler l'odorat pour le plaisir
Notre système olfactif est génialement
constitué. Il se régénère tous les trois mois [3]. Au
sommet de la cavité
nasale, de très fins filaments nerveux, plus fins que les plus fins de
vos cheveux, traversent une fine lame osseuse et transmettent l’influx olfactif à
la zone
principale de la mémoire, l’hippocampe. C’est là que sont mémorisées
les bonnes comme
les mauvaises odeurs, les nuances de rose, de jasmin, de
citronnelle ou de chocolat, ou
même du bon fumier de votre enfance…
Les
chercheurs ont mis en évidence un marqueur potentiel de la dépression ou de sa
rechute en repérant les troubles de l’odorat [4]. Les patients dépressifs
distinguent moins
bien les différents niveaux d’intensité des odeurs,
identifient moins bien celles qui sont
présentes dans des mélanges et sont peu
sensibles aux odeurs agréables, tandis que
parfois les odeurs désagréables ne
les dérangent pas.
Cela
est vrai des autres maladies neurodégénératives, comme l'Alzheimer
Un
moyen pratique de stimuler son odorat
Stimuler
son odorat, c’est prévenir et reculer ces maladies neurodégénératives graves
qui
constituent d’importants handicaps de fin de vie. Les chercheurs pensent
déjà qu’ainsi la
maladie pourrait être reculée de 5 ans.
Dans
ce but, nous avons mis au point, avec l’ingénieur écologue-cueilleur de thym
Guillaume Bouguet, un
petit kit de stimulation olfactive (Thyme Olfactive stimulation) avec 5
chémotypes de
thym, dont les odeurs sont évidemment très proches. Il faut apprendre à les
différencier. [5] Il ne s’agit pas de mesurer l'acuité olfactive à l'aide d'olfactomètre
coûteux
et stressant chez un spécialiste. Nous vous proposons plutôt la
stimulation sympathique et
agréable de votre odorat. (voir
www.flore-en-thym.com)
Chacun
des 5 chémotypes
possède un goût et une odeur typés, assez facilement
reconnaissables avec
entraînement :
• Le
thym à Thymol : odeur classique du « thym », puissante et fleurie.
• Le
thym à Carvacrol :
odeur plus douce et plus poivrée que le thym à thymol.
• Le
thym à Linalol :
odeur rappelant la lavande, légèrement épicée, avec des notes de
bergamote et
d’agrumes.
• Le
thym à Thuyanol :
odeur mentholée, résineuse, avec des notes d’eucalyptus.
• Le
thym à Géraniol : odeur forte de citronnelle ou de citron complétée par de la
mandarine.
Lors
d’une conférence en 2013 dans le sud de la France, j’ai eu l’occasion, suite à
des
questions du public, d’aborder le sujet de la détection précoce des
maladies
neurodégénératives, qui inquiètent fort les personnes âgées.
Expliquant l’importance des
troubles de l’odorat, j’ai pu constater la grande
attention du public, intéressé d’en
comprendre les mécanismes et passionné par
la possibilité de reculer de plusieurs années
les méfaits de ces maladies.
Le
lendemain de la conférence, l’organisatrice me faisait savoir que nombre de
personnes
âgées se promenaient dans les garrigues, penchées sur les thyms et
romarins, pour en
distinguer les parfums différents. C’est cette anecdote qui
nous a décidés à mettre au point
la Thyme Olfactive Stimulation, à utiliser
très simplement par les personnes concernées de
plus en plus nombreuses au-delà
de la soixantaine.
Les
risques de la surmédicalisation
Méfiez-vous
aussi de la surmédicalisation des maisons de retraite largement stimulée par
les laboratoires pharmaceutiques.
En
voici un bel exemple reçu d’une infirmière : « J'ai pu être le témoin direct de
l'accumulation de traitements, tant en soins généraux qu'en psychiatrie ou
auprès des
personnes âgées. J'ai vu des patients en psychiatrie qui devaient
avaler 5 à 8 comprimés
par repas et 3 hypnotiques… »
Prenez
soin de vous, soyez le premier acteur de votre santé !
Professeur
Henri Joyeux